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L’IA en fin de vie : comment les algorithmes changent les soins de la mort

L’IA en fin de vie : comment les algorithmes changent les soins de la mort

L’intelligence artificielle s’oriente tranquillement vers l’un des domaines les plus sensibles de la médecine : les décisions de fin de vie. De nouvelles recherches suggèrent que l’IA pourrait potentiellement prédire les souhaits d’un patient concernant un traitement de survie avec plus précisément que les membres de sa famille, et même encourager une planification proactive avant que des crises ne surviennent. Mais cela soulève des questions éthiques complexes sur le rôle des algorithmes dans des choix profondément personnels.

L’essor de l’IA prédictive dans les soins de la mort

Deux études récentes mettent en évidence la manière dont l’IA est testée dans les soins de fin de vie. Une étude européenne a révélé qu’un « prédicteur de préférence du patient » IA devinait avec précision les souhaits de fin de vie (comme si un patient souhaitait une RCR) dans 71 % des cas, surpassant ainsi les professionnels de la santé et même les partenaires du patient. L’autre, menée dans les hôpitaux BJC HealthCare de Saint-Louis, a montré que le partage des prévisions de risque de mortalité générées par l’IA avec les médecins entraînait une augmentation significative de la planification de fin de vie, notamment un recours accru aux soins palliatifs et aux soins palliatifs.

Le point clé à retenir : L’IA ne consiste pas à prendre des décisions, mais à provoquer des conversations et à garantir que les patients expriment leurs souhaits avant qu’il ne soit trop tard. Les hôpitaux de Saint-Louis ont constaté une baisse de 33 % des taux de mortalité à 30 jours après la mise en œuvre de l’approche assistée par l’IA.

La surveillance humaine reste cruciale

Les chercheurs s’empressent de souligner que l’IA n’est pas destinée à remplacer le jugement humain. L’étude européenne a souligné la nécessité d’un « co-raisonnement » entre l’IA et les professionnels de la santé, tandis que le groupe de Saint-Louis a formé les cliniciens pour qu’ils aient de meilleures discussions sur les « objectifs des soins ». La leçon des échecs passés – comme celui de l’algorithme APACHE III des années 1990 – est que les prédictions brutales et non guidées peuvent être traumatisantes, en particulier pour les patients déjà stressés.

L’approche moderne : les alertes IA sont d’abord examinées par un deuxième clinicien avant d’être partagées, évitant ainsi la « fatigue des alertes » et garantissant que les informations sont présentées avec sensibilité.

La prochaine frontière : une IA « morale » ?

Certains chercheurs explorent même la possibilité d’un substitut de l’IA qui non seulement prédit les préférences, mais prend également en compte les valeurs, les relations et la vision culturelle du monde d’un patient. Ce concept, proposé par un chercheur de l’Université de Washington, vise à créer une IA non seulement précise mais aussi « moralement adéquate » dans sa représentation du patient.

La grande question : Un algorithme peut-il vraiment capturer les nuances des valeurs humaines, ou le recours à l’IA créera-t-il un détachement dangereux des aspects émotionnels et spirituels de la mort ?

Préoccupations du monde réel et implications économiques

L’utilisation croissante de l’IA en médecine suscite des inquiétudes quant à une dépendance excessive à l’égard de la technologie. Les critiques préviennent que les prédictions ne sont pas statiques et que les patients peuvent rechercher des informations contradictoires auprès d’autres sources d’IA. Parallèlement, les hôpitaux examinent également l’impact économique, notamment les économies potentielles résultant de la réduction des séjours à l’hôpital et de l’utilisation des unités de soins intensifs.

L’essentiel : L’IA dans les soins de fin de vie n’est pas un scénario d’avenir lointain mais une réalité en évolution rapide. Le défi consiste à garantir que la technologie sert les valeurs humaines, et non l’inverse.

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